Le cheval Camargue est un beau cheval vigoureux et comme le Lippizan, auquel il ressemble par bien des aspects, c‘est aussi un cheval blanc. Sa beauté est cependant plus primitive et plus brute.

Le Camargue a un port de tête fier et altier.
Ses grands yeux sont vifs et intelligents.
Il a une crinière abondante et une queue très fournie.
À leur naissance les poulains sont noirs ou bruns. C‘est seulement au fil du temps que le cheval Camargue devient blanc.
Nous aimons ce cheval car pour nous il incarne quelque chose qui s’est en grande partie perdu au travers de notre civilisation – la liberté, l’aventure et la nature intacte .

Le cheval Camargue grandit en liberté dans le Sud de la France, dans les marais pauvres et les steppes salines du delta du Rhône. C’est un descendant des chevaux sauvages qui vivaient là bien avant notre ère. Les contraintes et le stress de la vie de tous les jours nous font rechercher une compensation qui ait du sens. Le Camargue y pourvoit et offre une réponse adéquate à ce besoin.

C’ est le compagnon des bons et des mauvais jours avec qui vous pouvez, comme les gardians en France, jouer à de drôles de jeux provençaux qui décoiffent, ou alors quitter l’arène au pas espagnol tellement ces chevaux sont adaptables et intelligents.

A la réalisation de notre rêve équestre est liée la chance de pouvoir pratiquer notre passe-temps favori avec aussi peu de contraintes que possible.

Nous savons qu’ à l’origine le harnachement du Camargue – caveçon, mors à branches et martingale, n’a pas été prévu pour la monte de loisirs mais est le fruit de l’ expérience acquise par les gardiens de troupeaux au cours de leur travail quotidien de tri des taureaux pour leur permettre un contrôle aussi étendu que possible sur leur cheval. Le dur et dangereux travail de gardien de taureaux exige du cheval, entre autres choses, maniabilité, intelligence et endurance.

À cela se rajoute une capacité de réaction rapide et beaucoup de courage. Pour cela on a besoin de chevaux qui passent sans hésitation d’un sol ferme à un sol mouvant, se frayent un chemin d’un pied sûr dans les marécages, et sont capables de traverser à la nage les lacs ou les étangs profonds. Des chevaux assez maniables et soumis pour esquiver les cornes pointues des taureaux.

Ici, la désobéissance pourrait signifier la mort pour le cavalier et le cheval.